Cet exposé propose de retracer l’histoire de la profession d’infirmier(e).
Elle trouve son origine dans la dimension religieuse du soin. Jusqu’au 18ème siècle la tache de soigner était plus associée à la charité chrétienne qu’à un métier. La création de l’ordre des filles de la charité de Saint –Vincent de Paul (1733) marque le début de la formation des femmes soignantes.
A partir de la révolution de 1789 les hôpitaux se laïcisent et la profession avec, mais les soins apportés aux malades restent très sommaires.
Le 19ème puis le 20ème siècle voient le développement considérable des connaissances et des techniques médicales. La profession d’infirmier doit donc évoluer. La charité ne suffit plus. Il devient indispensable d’avoir des connaissances scientifiques, et donc une formation plus complète pour soigner. A la fin du 19ème siècle quelques « pionnières », figures historiques de la profession, ouvrent les premières écoles laïques (Florence Nightingale, Anna Hamilton, Léonie Chaptal). Le diplôme d’Etat est créé en 1922, puis tout au long du 20ème siècle les réformes se succèdent, et structurent la profession et sa formation.
Au début du 21ème siècle La profession est encore en mutation. Elle est régulièrement au coeur de l’actualité, comme lors de la crise sanitaire du COVID, ou du fait de sa démographie (problèmes d’effectifs, de salaires…) qui pèse sur le système de santé. Les évolutions de la médecine et des besoins de santé de la population nécessitent une constante adaptation et promettent de nouveaux changements à venir.