Petit Piment
Un orphelinat près de Pointe Noire. Aussitôt né, Piment est déposé à la porte de l’orphelinat. Il s’y fait un ami Bonaventure Kolsolo qui, lui, attend que s amère vienne le chercher.
Vie d’un orphelinat avec les élèves dominants qui exercent leur autorité sur les condisciples ; le directeur cruel et caméléon.
Eclate la révolution socialiste qui bouleverse la vie. Le personnel ancien quitte l’établissement et arrivent les nouveaux : le directeur se sent remis en question en haut lieu.
L’enfant Petit Piment s’enfuit avec d’autres mais laisse son ami…
Après bien des vicissitudes, il se trouve une maman, mère maquerelle : maman Fiat 500 et ses dix « filles ». Dix ans de vie heureuse et équilibrée ( mais oui!) pour Petit Piment. Malheureusement, tout a une fin.
Description de la vie africaine, de ses spécificités, domination blanche, misère des enfants, des jeunes.
Le ton n’est pas misérabiliste mais humoristique, le constat lugubre.
L’humour, léger, grinçant ; lucidité, descriptions « en toute naïveté » où la cruauté est mise en évidence